
La bienveillance au cœur de la coopération

Et si nous misions sur la bienveillance, sur l’identification de sa réciprocité, tout en nous gardant d’une relation de soumission, de domination ou de confusion.
C’est la proposition de « La stratégie de la bienveillance » de Juliette Tournand qui repose sur quatre forces :
- la bienveillance avec ses deux facettes : bienveillance pour soi et pour les autres. Elle permet d’orienter notre attention vers les besoins et la compréhension des motivations.
- la réciprocité : quand nous communiquons avec bienveillance, il y a des chances pour qu’on nous réponde avec bienveillance. Mais aussi réciprocité dans le sens : bienveillance pour toi et bienveillance pour moi. Nous proposons en premier lieu la coopération et nous attendons. Si notre interlocuteur ne souhaite pas coopérer, nous revenons à nos objectifs et nous nous appuyons sur nos qualités pour parvenir à notre objectif sans entrer en conflit.
- la clarté évite à la bienveillance de verser dans la complaisance et le consensus mou. Nous poser des questions nous permet de tirer au clair nos motivations profondes et de creuser les émotions cachées derrière des comportements excessifs ou inappropriés. Distinguons ce qui est de ce qui n’est pas, nous de l’autre, le présent du passé et de l’avenir et, bien sûr, gardons en tête le cap commun.
- la liberté d’innover nous ouvre de nouvelles perspectives lorsque la situation n’offre aucune solution satisfaisante. Notre créativité prend alors appui sur la situation.
La liberté d’innover, c’est imaginer la solution qui se prête à la bienveillance, à la réciprocité et à la clarté.
« La bienveillance bien conduite est imbattable ». Devenons des stratèges de la bienveillance.